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 MARIE-MADELEINE , VIERGE NOIRE

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Isis
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Isis


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MARIE-MADELEINE , VIERGE NOIRE Empty
MessageSujet: MARIE-MADELEINE , VIERGE NOIRE   MARIE-MADELEINE , VIERGE NOIRE Empty13/2/2007, 01:21

Les premiers textes chrétiens présentent Marie Madeleine comme « celle qui connaît le Tout », que « le Christ aime plus que tout autre disciple », qui fait montre de plus de « science, de pénétration et de vision que Pierre », elle, l’épouse bien-aimée qui parfume les pieds du Christ à Béthanie, à l’occasion de la célébration de leur second mariage (le hieros gamos).

Cela n’empêche pas l’Église de la discréditer, le moment venu, afin de porter aux nues Marie, la mère de Jésus. Pour cela on s’appuie sur des textes ambigus de l’Evangile qui la décrivent comme une « pécheresse », alors que nous savons que cela signifie qu’elle est tout simplement une almah.

Avec une mauvaise foi insigne, les dignitaires religieux décrètent qu’une « pécheresse » est une prostituée ! C’en est fait de la réputation de Marie Madeleine, et aujourd’hui encore le nom de Madeleine a une connotation péjorative en anglais (une « courtisane repentie », d’après l’Oxford English Dictionary). Il n’a pourtant point manqué d’artistes pour s’inscrire en faux contre cette calomnie, en représentant Marie Madeleine vêtue d’une tunique blanche ou bien d’un manteau bordé de soie blanche, symbole de pureté.

Il existe d’ailleurs un parallèle étonnant entre la façon dont les peintres et les sculpteurs flétriront par la suite sa mémoire et le sort, beaucoup plus enviable, réservé à l’une de ses compagnes d’exil, Hélène, alias Salomé.

Pierre éprouve une telle antipathie pour les femmes, surtout si elles sont instruites, qu’il ne peut voir en Hélène/Salomé qu’une « sorcière », oubliant qu’elle se trouve au pied de la croix avec Marie, la mère du Christ. À dire vrai, comme elle a épousé Simon le Zélote, alias Zébédée (ou Simon le Magicien), elle est la « mère » au sens religieux du terme (au sein de la communauté de Qumrâm) des Apôtres Jacques et Jean Boarnergès, et comme telle affiliée à l’ordre d’Asher, qui autorise la possession de biens immobiliers et dont les prêtresses reçoivent le nom (grec) de hiérodulai (femmes sacrées). Car notre amie est bien une grande prêtresse officiant à Ephèse et portant le titre honorifique de Sarah, ce qui lui permet de revêtir une robe de cérémonie rouge (comme les prélats membres du Sacré Collège endossent aujourd’hui encore la pourpre cardinalice). Ces femmes haut placées dans la hiérarchie ecclésiastique ne disent rien qui vaille à Pierre, qui redoute de perdre à cause d’elles son statut de chef des Apôtres. Cette méfiance va se perpétuer au fil des siècles, raison pour laquelle on n’ordonne toujours pas de femmes dans l’Église catholique, qui les cantonne dans des congrégations.

A l’inverse, les femmes se réclamant de l’ordre de Dan sont des nazôréennes laïques. Marie Madeleine, élevée à la dignité de Miryam, en est en quelque sorte la « supérieure » (occupant une fonction analogue à celle d’un archevêque), et de ce fait habilitée à être vêtue de noir, les nazôréennes ayant adopté la tenue des prêtres d’Isis. Parallèlement à cette dévotion à Marie Madeleine on voit, en l’an 44, apparaître en France (à Ferrières, dans la région de Meaux) le culte de la Vierge Noire, qui inspirera tant d’artistes, et dont l’une des plus belles statues se trouve à Verviers, en Belgique (non loin de Liège) : il s’agit d’une Vierge au teint bistre, portant couronne, la tête nimbée d’un halo, tenant à la main un sceptre doré et se trouvant en compagnie de l’Enfant jésus, couronné lui aussi comme il se doit pour un roi.

Par contraste, on a coutume de représenter Marie Madeleine vêtue d’une tunique rouge, souvent jetée sur une robe verte (couleur emblématique de la fertilité), tel qu’il apparaît sur la fresque qui lui est consacrée dans Invention de la vraie Croix, suite de neuf compositions murales de Piero della Francesca, peintes dans l’église d’Arezzo, en Toscane. On peut également citer Marie Madeleine au pied de la Croix, tableau de Botticelli, où elle est drapée dans un manteau écarlate, ce qui dénote sa place élevée dans la hiérarchie ecclésiastique.

Voilà qui suscite l’ire du Vatican : des femmes en pourpre ocupant des fonctions importantes dans l’Église ! En dépit du culte de la Vierge (qui se développe surtout après le concile d’Éphèse), les prélats décrètent qu’elle ne doit point jouir du prestige accordé à Marie Madeleine, le Vatican allant jusqu’à stipuler, en 1649, qu’on ne doit jamais la représenter que vêtue de bleu et de blanc (c’est la « Vierge Blanche »). Comme prévu, cela a pour effet de lui retirer toute influence, sur le plan ecclésiastique, même si l’on encourage par ailleurs la dévotion mariale.

Les femmes sont ainsi exclues de la prêtrise et Marie, la mère de Jésus, mise à part elles sont reléguées au bas de l’échelle, ce qui rejette un peu plus dans, l’ombre Marie Madeleine. Du même coup, on observe un silence total sur les descendants directs du Christ, et les évêques prétendent tenir leurs pouvoirs spirituels d’une « descendance » exclusivement masculine inventée de toutes pièces et n’ayant aucun rapport avec la lignée messianique issue de Jésus, ni même avec celle du prince de la couronne Rama-Theo, Joseph d’Arimathie, alias Jacques (le juste ou le Mineur), son frère cadet. Tel est le legs de Pierre, l’essénien fruste, misogyne et borné...

L’Eglise des premiers temps est aussi en butte au culte de la déesse de l’univers, très répandu autour de la Méditerranée, et qui connaît un regain de ferveur en cette époque où l’on discute du statut de la femme. Cette figure du panthéon revêt diverses apparences et porte des noms différents, Déméter, Junon, Diane, Cybèle, etc., qui ne sont jamais que la transposition d’Isis, « la mère de l’univers, qui commande aux éléments, règne sur toute chose, est l’enfant du temps et la manifestation singulière de tout ».

Dans l’Égypte ancienne, Isis est la femme (et la soeur) d’Osiris, le père de la civilisation, qui juge les âmes après la mort. Nous sommes là en présence d’une divinité mère (d’Horus, en particulier, avec lequel on nous la dépeint souvent, et qui symbolise le pharaon). On sait désormais que la « Vierge Blanche » n’est qu’une résurgence d’Isis, la mère qui allaite son enfant. Mais c’est aussi d’elle que procède la mystérieuse Vierge Noire, dont on trouve presque deux cents exemplaires (statues ou tableaux) en France au XVIe siècle (on en a répertorié au total plus de quatre cents dans le monde entier). La patronne de la France elle-même, Notre-Dame de Lumière, dérive d’Isis, la mère de l’univers.

La représentation de la « Vierge Noire à l’Enfant » ne cessera de poser un dilemme aux autorités religieuses, en particulier les statues que l’on trouve dans les églises ou dans les lieux de prière célèbres : tantôt elles sont totalement noires, tantôt elles n’ont de foncé que le visage, les mains et les pieds, sans qu’il faille attribuer ce phénomène à une décoloration naturelle au fil des siècles, comme l’ont pensé certains ecclésiastiques, que cela laissait perplexes. Il arrive parfois qu’on les ait repeintes en rose pâle, de manière à ce qu’elles correspondent à l’image convenue de la Vierge, ou bien qu’on les aient reléguées dans un endroit discret afin de les soustraire au regard des fidèles. Quoi qu’il en soit, elles n’ont pas les traits négroïdes, mais seulement la peau hâlée, qu’elles soient richement ou modestement vêtues (à la manière des Vierges Blanches).

S’il faut voir dans la Vierge Noire une lointaine image d’Isis, son origine remonte en réalité à Lilith, déesse (sumérienne et babylonienne) vénérée avant même l’époque des « Patriarches », et qui représente la femme dotée d’une force qui en fait l’égale de l’homme, autrement dit un personnage droit, fier et imposant, à la différence du rôle effacé dévolu à Marie, la mère de jésus, habituellement dépeinte sous les traits de la Vierge Blanche. Isis et Lilith sont censées, l’une comme 1) autre, connaître le Nom secret de Dieu, prérogative dont hérite à son tour Marie Madeleine. La Vierge Noire figure donc aussi Marie Madeleine qui, en vertu de la doctrine alexandrine, « a transmis les arcanes du Christ ». C’est d’ailleurs en ces lieux où l’on trouve des Vierges Noires que s’exprime la dévotion à Marie Madeleine. Celle-ci a le teint bistre comme la sagesse (Sophia), qui existait dans les ténèbres du chaos avant la création. Pour Simon le Magicien (alias Simon le Zélote), qui est d’obédience gnostique, la sagesse (la grande et immortelle sagesse qui a mis au monde le Premier Père, en l’arrachant aux profondeurs), se confond avec le Saint-Esprit. Sophia réalise ainsi, pense-t-on, l’incarnation de l’Esprit Saint en la reine Marie Madeleine.
ARTICLE tiré de
http://www.prismeshebdo.com/

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Vierge_noire
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