NARNIA

Cette réfléxion est basé sur l’œuvre de C.S. Lewis « The World of Narnia » dont j’ai vu hier le film au cinéma, après bien des péripéties, et je peux maintenant vous en parler.

Oui C.S. Lewis est en adéquation avec la doctrine de la Progression éternelle de l’Eglise, et il est vrai que les nombreux forums qui se sont ouverts sur le Web, entre Saints des Derniers Jours, chrétiens Evangéliques et athées, n’est pas le fruit du hasard ! D’aucuns accusent Narnia d’être une œuvre dédiée au Christ, véritable cheval de Troie des chrétiens. Mais ô combien cette accusation est en fait une bénédiction, car si c’était le cas, alors l’Esprit se répandrait par le moyen d’images somptueuses et d’idées véritablement fascinantes, entre mythologie et théologie ! Mais cette polémique est absurde, Narnia se situe bien au-delà d’une simple œuvre d’une soi disant propagande chrétienne.

Le film est magnifique, on y retrouve fidèlement restitué à l’écran le second volet des 7 ouvrages de C.S. Lewis consacré au Royaume de Narnia. L’idée d’un monde parallèle au notre, d’où proviendrait tous les souvenirs de l’Humanité des temps anciens, c’est-à-dire la mythologie est fort intéressante. Ici et là, maintenant, existerait donc des portes vers d’autres mondes, mais il faut avoir les yeux de la pureté pour les discerner. Seule une petite fille à des chances d’ouvrir les portes du Royaume de Narnia, puis à sa suite, d’autres enfants, puis certains adultes ayant gardé leur cœur pur devant Dieu et les dieux, peuvent alors pénétrer en Narnia. C’est l’idée même au centre de l’œuvre de C.S. Lewis.

Narnia est un monde de féerie, peuplé de Faunes, de gnomes, d’animaux qui parlent (ici une ancienne légende nous rapporte qu’en effet, « la Langue des Oiseaux ou cabale phonétique », est un souvenir lorsque les humains et les animaux pouvaient communiquer), de fées et de forêts magnifiques. C’est un lieu idéal, rêve secret de tout un chacun, où le Roi qui n’est autre que l’enfant Peter qui à la suite de sa sœur Lucy (Lucie = Lumière), et de son frère un temps égaré par le mal Edmund, va devenir le souverain de Narnia, et monter la Licorne Blanche.

La Licorne a toujours été considérée comme l’animal pur par excellence, qui ne pouvait être approché que par une petite fille pure… Ici, en Narnia, la Licorne peut être la monture du Roi, ce qui veut dire que nous sommes en plein cœur de la pureté.

Le récit de Narnia, n’est pas sans nous rappeler de nombreux passages du Livre de Mormon, et la condition d’écriture de cette œuvre est étrange. Souvenons-nous, que C.S. Lewis a déclaré maintes fois, qu’un faune lui était apparu en songe, et que cette apparition lui avait permis d’écrire son histoire. Ce qui veut dire, qu’un élément surnaturel est venu dès le départ, pour la venue en ce monde de Narnia.


Personnellement, si Narnia était accessible, par une porte d’accès, comme cette armoire magique, je serais le premier à explorer et à partir en ce monde. Car notre monde est si imparfait, si triste, l’idéal dans le cœur des hommes et des femmes chaque jour recul pour faire place aux ténèbres et à la fatalité, que nous, les anges de lumière nous refusons. Car nous avons au coeur la beauté du Graal, et ce Graal de notre coeur, peut nous conduire à Narnia, que nous appelons dans les mondes angéliques le troisième royaume de Gloire !

Alors mes Sœurs, et mes Frères Anges, regardons autour de nous, guettons les signes, interprétons les événements de la vie quotidienne, car en cette vie, se trouvent les secrets, mais très peu savent où il faut voir pour discerner l’indiscernable. Quelle chance avons-nous là, armés spirituellement, et vivant pleinement en ce monde à la recherche d’un Narnia.

Pour le monde anglo-saxon, Narnia fait partie du fond culturel commun, ici, en ce monde latin, où le sens du merveilleux a été perdu, et passe pour des fadaises bonnes pour les petits, ils ont oubliés que Christ laisse venir à lui justement les petits, et qu’il faut mieux être « un petit dans son âme » qu’un « grand dans ce monde », l’amour miséricordieux du Père Céleste d’adressant en priorité aux plus petits. Ce qui veut dire aux âmes pures comme celle des enfants et des êtres animés de ce monde. Des générations de Mormons ont connu Narnia dès le plus jeune âge, quel dommage que les comtes de Grimm en Europe aient été si vite oubliés, pour laisser à la place la violence gratuite et imbécile qui gagne en cette vieille Europe chaque jour du terrain.

Prenons la Licorne blanche gardienne du Monde de Jardin d’Eden, et efforçons nous de l’approcher. Car elle conduit dans un univers différent, que des écrivains ont approchés et que des mystiques ont ressentis dans leurs fibres. Ne rions pas des Fées et du Monde des ténèbres de l’hiver éternel de Narnia, car derrière ces images se cachent des réalités autrement plus belles qu’un morne quotidien, somme toute véritablement artificiel, car crée par l’homme !


Narnia, où le sage Lion Alsan, est l’emblème de la Royauté de Juda, provenant du plus lointain passé, et la sorcière blanche, qui veut toujours faire régner le froid dans le monde, sont une lutte ancestrale entre les forces de la lumière et celle des ténèbres. La meilleure arme contre le froid, c’est la Foi, car comme dit Paul, celui qui n’a pas la Foi est déjà mort en ce monde. Nous avons la chance de vivre alors par le fait de la spiritualité!!!!

ADAMA